Cancer du sein : les femmes à grosse poitrine sont-elles plus à risques ?
Existerait-il un lien entre la taille de la poitrine et le risque de développer un cancer du sein ? C'est ce que suggère une étude parue fin juin montrant que trois gènes impliqués dans les tumeurs mammaires sont retrouvés chez les femmes aux plus fortes poitrines. Des résultats à prendre avec des pincettes...
Il existe des prédispositions génétiques au cancer du sein, expliquant aussi pourquoi la maladie se retrouve fréquemment chez des femmes d’une même famille. 
Le problème vient-il vraiment des gènes responsables de la taille de la poitrine, comme le suggère cette étude ? 
 
Voilà qui réconfortera peut-être un peu les femmes complexées par leur poitrine qu'elles jugent pas assez volumineuse. 
Selon une étude parue dans BMC Medical Genetics, les gros seins seraient plus enclins à déclarer un cancer, les gènes favorisant le développement des tumeurs étant parfois liés à la croissance mammaire. 
Derrière ce travail, la firme 23andMe, spécialisée dans la génétique et les tests ADN pour particuliers, proposant de détecter à partir d'un test de salive les marqueurs génétiques associés à certaines maladies. L'entreprise est sortie de son cadre habituel de travail en récoltant les témoignages de 16.175 femmes volontaires, toutes d'ascendance européenne, sur le bonnet de leurs soutien-gorges, le tour de buste (mesuré juste en dessous des seins), ainsi que d'autres paramètres comme l'âge, le nombre de grossesses, l'allaitement ou le recours à des opérations mammaires. En parallèle, le génome de chacune de ces femmes a été récupéré et analysé.
 
Des gènes qui font grossir les seins… et les tumeurs mammaires.
 
Les scientifiques ont constaté sept régions de l'ADN avec un polymorphisme nucléotidique, c'est-à-dire avec la substitution d'une base par une autre, liées à la taille de la poitrine. Trois d'entre elles se retrouvent dans des zones fortement impliquées dans le cancer du sein. Par exemple, l'une de ces mutations est connue pour réguler l'expression des récepteurs aux œstrogènes, hormone dont on connaît la prépondérance dans le déclenchement de nombreuses tumeurs mammaires. Une deuxième se retrouve dans une région du génome montrant des anormalités dans certains sous-types de ce cancer.
 
 
Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme. 
Il a déjà été associé à la densité des différents tissus mammaires. 
Plus celle-ci est élevée et plus les risques de déclarer un cancer augmentent.
 
Il faut malgré tout rester prudent quant à l'interprétation de ces données. Cette étude ne fournit pas à elle seule la preuve d'un lien entre taille de la poitrine et cancer du sein mais pointe seulement du doigt des paramètres qui pourraient être corrélés. D'autres travaux sont indispensables pour confirmer (ou infirmer) cette relation.
 
Les petits seins également touchés par les cancers :
S'il faut donc se garder de conclusions trop hâtives, une telle association pourrait ne pas être si farfelue. De manière assez mathématique, plus les seins sont volumineux, plus il faut de cellules pour les composer. La probabilité que l'une d'entre elles dégénère en cellule tumorale est donc plus élevée.
Le lien ne semble pourtant pas si linéaire et les relations entre taille de la poitrine et cancer mammaire bien plus complexes. D'une part car la taille des seins évolue au cours de la vie d'une femme, en fonction du poids ou de certaines caractéristiques hormonales par exemple, et que d'autres facteurs facilitent l'émergence de cancers, comme des perturbateurs endocriniens.
D'autre part, l'importance du facteur de risque resterait à déterminer. Les femmes avec un 90C auraient-elles 1 %, 10 %, 20 % de probabilité en plus de déclarer un cancer du sein que celles avec un 85A ?
Enfin, si les petites poitrines auraient donc un avantage sur les grosses, elles ne doivent pas pour autant se croire à l'abri des tumeurs, dont les origines sont très variées. Car comme pour beaucoup d'autres aspects, ce n'est pas seulement la taille qui compte.
 
http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-cancer-sein-femmes-grosse-poitrine-sont-elles-plus-risques-39933/
 
On a découvert en France, en 2012, plus de 48.500 nouveaux cas de cancer du sein. 
Ils étaient :
7.000 en 1975, 
35.000 en 1995, 
42.000 en 2000, 
46.000 en 2005...
plus de 48.500 en 2012,
Radiothérapie, chimiothérapie : il existe différents traitements du cancer du sein. Encore faut-il le diagnostiquer à temps.
 
 
L'image de gauche montre une mammographie initiale avant le traitement MED - SEG . 
L'image sur la droite, avec la région d'intérêt (blanc ) marqué, montre une mammographie après le traitement MED - SEG . 
 
Le cancer du sein tue chaque année en France environ 12.000 femmes, malheureusement de plus en plus jeunes, avant et autour de 50 ans.
Les Hôpitaux Universitaires de Genève nous expliquent au cours de ce film comment se déroule le traitement du cancer du sein. 
Le cancer du sein est la première cause de mortalité chez les femmes de 35 à 55 ans et représente près de 20 % de leur décès. Cependant, s'il est dépisté à un stade précoce, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10. D'où l'importante de la mammographie et du dépistage du cancer du sein.
 
 
 
Le diagnostic du cancer du sein : 
est une étape clé permettant la prise en charge de la maladie. 
 
Ce dossier propose un tour d'horizon du cancer du sein : du diagnostic aux traitements, en passant par la description anatomique du sein et les différents types de cancers du sein (cancer lobulaire, cancer in situ, cancer infiltrant, cancer métastatique) vous aurez toutes les clés en mains pour mieux appréhender cette maladie.
 
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