VIANDE OU VEGETARISME
« La viande, un atout santé » « Les véganes, qui font un choix philosophique, sont souvent très calés en nutrition » (heureusement ! ) Le Parisien observe : « Nocive la viande ? Pas du tout. A condition de la consommer sans excès ».
Le journal livre un entretien avec Laurence Plumey, nutritionniste, qui « rassure les accros aux plats-de-côtes. La viande n’est pas nocive pour la santé. Même les plus gros consommateurs peuvent s’adonner à leur plaisir, à condition «d’équilibrer» à côté ».
Le journal note ainsi : 
 
« On apprend que les Français mangent de moins en moins de viande, est-ce une bonne nouvelle ? ».
Laurence Plumey répond : 
 
 
« Je suis une partisane farouche du «manger un peu de tout pour ne manquer de rien». 
 
Grossièrement pour un homme adulte, on recommande 150 à 200 g de viande, poisson ou œuf par jour. Pour une femme de 100 à 150 g. Avec 135 g en moyenne selon l’étude, les quantités consommées sont parfaitement dans les clous ».
Le Parisien continue : 
 
 
« Les études se multiplient pour dénoncer l’impact de la consommation de viande sur notre santé… ». 
 
La nutritionniste déclare que 
« la viande a des atouts santé : elle apporte des protéines de qualité, du fer, des vitamines de la catégorie B. Il ne faut pas de consommation excessive qui peut favoriser quelques pathologies (NDLR : comme le cancer colorectal) ».
« Attention en revanche à la charcuterie, très riche. Et encore, le jambon cuit ne contient que 6% de matière grasse. Rillettes, pâtés, saucissons en contiennent 30 à 35%. Si l’on s’accorde un petit plaisir, disons deux fois par semaine, on l’accompagne d’une salade et on saute le fromage », ajoute-t-elle.
Le Parisien s’interroge : 
« Cela signifie qu’être végétarien est mauvais pour la santé ? ». 
Laurence Plumey indique : 
« Non. Certains végétariens trouveront tout ce dont ils ont besoin dans les œufs et les poissons. Les végétaliens eux, qui ne mangent aucun produit animal, s’exposent à de multiples carences. Pour le fer, ils peuvent se rabattre sur les légumes secs. Pour les vitamines B12, il faut obligatoirement se supplémenter. Pareil pour le calcium et la vitamine D. Les véganes, qui font un choix philosophique, le savent et sont souvent très calés en nutrition », remarque la nutritionniste.
 
 
 
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