124 médecins dénoncent les médecines alternatives
124 MEDECINS DENONCENT LES MEDECINES ALTERNATIVES les accidents liés aux médicaments : 15 000 morts par an Pour eux, il faut : - exclure les médecins qui pratiquent les approches alternatives, - en leur interdisant de faire état de leurs titres de médecins ou de professionnels de santé, - en interdisant tout remboursement, et - en leur infligeant diverses sanctions légales, disciplinaires et financières.
Cela va peut-être vous faire bondir. Mais en lisant cette tribune, j’ai souri. 
 
Oui, cela m’a fait plaisir ! 
 
« D’abord ils nous ignorent, 
ensuite ils se moquent de nous, 
après ils nous combattent, 
et puis nous gagnons. » 
(Gandhi)
En effet, moi qui ai quelques décennies d’expérience, je me souviens de l’époque où les médecines alternatives n’avaient pas le privilège d’être attaquées par les médias. 
 
Au mieux, on se moquait de nous. Au pire, on nous ignorait. 
 
Être attaqués dans les journaux montre, paradoxalement, que nous sommes en train de gagner. 
 
Nous inquiétons le pouvoir en place. Nous dérangeons de gros intérêts. 
 
Et cela doit nous réjouir. 
 
Rappelons cette citation très profonde attribuée à Gandhi : 
 
« D’abord ils nous ignorent, ensuite ils se moquent de nous, après ils nous combattent, et puis nous gagnons. » 
 
Souvenez-vous de l’époque où ils nous ignoraient complètement
Dans les années 60, à part quelques hippies avant-gardistes, plus personne ne parlait de médecines alternatives. 
 
Tout au plus rigolait-on des « remèdes de bonne femme » (en réalité, « remèdes de bonne fame », c’est-à-dire « de bonne réputation »). 
 
C’était l’époque où le président américain Nixon lançait sa « guerre contre le cancer » (War on Cancer, 1971). Il viendrait à bout du cancer en dix ans, promettait-il [2]. 
 
C’était l’époque où le vaccin contre l’arthrose, la pilule contre l’Alzheimer et le diabète, la guérison de la sclérose en plaques, étaient soi-disant à portée de main (!!). 
 
Des plus « grands » professeurs de médecine à la simple ménagère, tout le monde croyait que la médecine « scientifique » bientôt guérirait toutes les maladies. « On n’arrête pas le progrès » était le dicton de l’époque. 
 
Et puis patatras ! 
 
1980 : la défaite de la médecine moderne
Les années 80 furent celles de l’apparition du sida (35 millions de morts [3]) 
et le début de l’épidémie de surpoids et d’obésité (2,1 milliards de personnes actuellement [4]). 
 
Les années 90 furent celles de l’explosion du diabète (+ 90 % en dix ans [5]) 
et de la dépression (+ 450 % depuis 1987 [6]). 
 
Les années 2000, celles de l’Alzheimer (+ 100 % en 20 ans [7]) 
et de l’autisme (+ 657 % en dix ans [8]). 
 
Les années 2010, celles de la maladie de Lyme, 
des troubles bipolaires, 
des bactéries multirésistantes aux antibiotiques, 
du retour de la tuberculose dans les pays occidentaux, 
des perturbateurs endocriniens et 
de l’effondrement de la fertilité(un couple sur quatre dans les pays développés a des problèmes de stérilité [9]). 
 
Aujourd’hui, les nuages noirs sont tellement épais que les plus pessimistes commencent à prédire la fin de l’humanité en 2100 [10]… 
 
Épidémie de cancers
Mais surtout, ce fut l’augmentation tragique du cancer sur toute la période. 
 
Les chiffres sont cauchemardesques. 
 
Au début du 20e siècle, seule une personne sur vingt était atteinte d’un cancer au cours de sa vie. 
 
Dans les années 1940 encore, ce n’était qu’une personne sur seize. 
 
Dans les années 1970, ce fut une personne sur dix. 
 
Aujourd’hui, c’est une personne sur trois [11]
 
Vous comprenez pourquoi ils attaquent maintenant
Vous avez compris pourquoi ils nous attaquaient maintenant. 
 
À toutes ces épidémies nouvelles que je viens de citer, il faut ajouter : 
- les scandales pharmaceutiques qui se multiplient (pilule cancérigène, Médiator qui abîme le cœur, Buflomédil, Vioxx, Dépakine…), 
- les déserts médicaux, 
- la crise hospitalière, 
- les déficits qui se creusent, 
- les accidents liés aux médicaments (15 000 morts par an [12]). 
 
Le tableau général de la médecine moderne est aussi sombre que ces « trous noirs » dans l’espace qui absorbent et font disparaître tout ce qui est à leur portée. 
 
Budgets pharaoniques, personnel pléthorique, 
médicaments à la tonne, 
appareillage toujours plus sophistiqué, 
hausse du nombre de lits, 
inflation réglementaire, 
informatisation des systèmes, 
surmédicalisation à outrance 
aucun moyen matériel ne suffit à endiguer la marée montante de la catastrophe sanitaire qui s’abat sur nous collectivement. 
 
Un TGV qui fonce dans un mur en béton armé
La médecine moderne était dans une impasse depuis deux décennies déjà. 
Actuellement, sous nos yeux, elle se fracasse contre la réalité comme un TGV lancé à pleine vitesse sur un mur en béton armé. 
 
Alors, bien sûr, cela déclenche des réactions désespérées. On cherche des boucs émissaires. Il faut un coupable à brûler en place publique. C’est indispensable pour détourner l’attention, décentrer le débat !! 
 
Et comme toujours, le plus facile, le moins risqué, est de s’en prendre à celui qui ne peut pas se défendre !! 
Le thérapeute, l’homéopathe, l’herboriste, le naturopathe, le fabricant d’huiles essentielles dans son champ de lavande et de verveine… 
Celui qui vit déjà dans la crainte constante du procès. 
Celui qui n’a aucune entrée au ministère de la Santé. 
Celui qui n’a pas à ses côtés le puissant « Ordre des médecins » pour le défendre. 
Celui qui ne prend pas la carte Vitale. 
Celui qui n’a aucun budget de recherche, qui n’est pas invité dans les luxueux colloques de l’industrie pharmaceutique, et encore moins à la télévision. 
Celui qui doit se débrouiller comme il peut avec sa paperasserie et des revenus dérisoires dans son petit cabinet. 
Celui qui n’a pas le temps de faire des ronds de jambe dans les bureaux ministériels. 
Celui qui n’a aucun relais au gouvernement. 
Celui qui n’a aucun lobbyiste professionnel à Bruxelles à son service. 
Celui qui ne reçoit aucun cadeau à Noël des visiteurs médicaux. 
Celui que les journalistes « allument » déjà régulièrement dans leurs colonnes, par facilité, pour donner à bon compte l’illusion à leurs lecteurs d’être offensifs et courageux (alors que s’en prendre aux plus faibles est, au contraire, un signe de lâcheté…). 
 
Les lignes bougent, les murs tremblent
Alors voilà. 
 
Quand les puissants sentent le besoin de se déchaîner contre les petits, c’est que les petits n’ont pas su rester dans la case où on les avait mis. 
Les petits sont sortis des limites qu’on leur avait assignées. 
Ils font trop de bruit. 
Ils sont trop nombreux. 
Ils font bouger les lignes. 
Ils font trembler les murs. 
La nécessité se fait sentir d’essayer de leur faire peur, pour qu’ils retournent se cacher dans leur trou. 
 
Cela marchera-t-il cette fois-ci ? 
 
Je suis persuadé que non. 
Nous sommes maintenant trop nombreux. 
Nous sommes en train de devenir les plus forts. 
 
La tribune du Figaro a d’ailleurs relancé la grande pétition pour dire « Non au déremboursement de l’homéopathie », qui est en train de dépasser les 200 000 signatures (signez-la vite si ce n’est pas déjà fait). 
 
Aucune campagne de dénigrement, de désinformation, ne peut plus persuader les patients qu’ils sont bien pris en charge par le système, et que les approches alternatives et naturelles n’ont rien à leur apporter. 
 
Malhonnêteté
Surtout, les citoyens se rendent compte de la malhonnêteté des médias et ne leur font plus confiance. 
 
Quand Le Figaro accorde une pleine page à 124 médecins et professionnels de santé qui dénoncent les médecines alternatives, alors qu’il n’a pas consacré une ligne, un mot, aux 8 000 médecins et professionnels de santé qui ont signé l’Appel à la raison des professeurs Joyeux et Montagnier au sujet des vaccins, il révèle au grand jour sa vraie nature. 
 
Mais n’accablons pas Le Figaro. Les autres journaux et médias ont fait de même. Exposition maximale pour certains, silence absolu pour les autres, même s’ils sont 70 fois plus nombreux. 
 
C’est la raison pour laquelle les citoyens conscients et bien informés se tournent vers des sources alternatives et indépendantes comme Santé Nature Innovation. Ce n’est pas moi qui vais le leur reprocher ! 
 
À votre santé ! 
 
Jean-Marc Dupuis 
 
La Lettre Santé Nature Innovation 
 
Sources de cette lettre : 
[1] http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/03/18/31003-20180318ARTFIG00183-l-appel-de-124-professionnels-de-la-sante-contre-les-medecines-alternatives.php?redirect_premium
[2] https://en.wikipedia.org/wiki/War_on_Cancer
[3] http://www.who.int/gho/hiv/en/
[4] https://www.reuters.com/article/us-health-obesity/weight-of-the-world-2-1-billion-people-obese-or-overweight-idUSKBN0E82HX20140528
[5] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2769839/
[6] National Ambulatory Medical Care Survey (NAMCS).
[7] https://www.vaincrealzheimer.org/chiffres-maladie-alzheimer/
[8] https://www.scientificamerican.com/article/is-there-really-an-autism-epidemic/
[9] http://www.who.int/reproductivehealth/topics/infertility/burden/en/
[10] Voir par exemple : http://www.saeti.org/Year_2100_The_end_of_mankind.htm
[11] Voir « We lost the war on cancer » : https://www.amazon.com/Lost-War-Cancer-Alternative-Therapies-ebook/dp/B00N1YPUR0
[12] https://www.lci.fr/sante/scandale-des-effets-secondaires-15000-deces-par-an-lies-aux-medicaments-1505710.html

 
A combien estimez-vous, en France, le nombre de personnes touchées par des effets secondaires ? 
Antoine Béguin : On estime à 150.000 hospitalisation et 15.000 décès par an le nombre de cas liés aux médicaments (mauvaise association, surdose, effets secondaires etc.). 
Les effets secondaires, ce n’est pas inhérent à la prise de médicaments ?
Jean- Christophe Brisard : Un médicament n’est pas un produit comme un autre. Il est potentiellement dangereux et la question du rapport bénéfices/risque se pose toujours. Le fond de la question pour ce qui concerne les effets secondaires est un problème de communication. Les labos et les autorités sanitaires ont tendance à minimiser cela mais le grand public est capable d’entendre qu’il prend un risque. Un médicament est utile mais potentiellement dangereux. Le risque c’est que, à force de mal informer, une partie de la population n’ait plus confiance dans le corps médical et dans la pharmacopée. On entre dans une nouvelle crise qui pourrait déboucher sur la résurgence de maladie. 
A.B. : S’il n’y a plus de confiance entre un patient et son soignant c’en est fini de la médecine et les gens iront s’informer ailleurs sur Internet ou autre avec les conséquences néfastes que cela suppose. 
Quel scandale médicamenteux a été selon vous le plus meurtrier ?
AB : La question ne se pose pas en ces termes car chaque scandale a son lot de victimes que ce soit des patients, des enfants ou des proches. La souffrance physique est réelle et bien souvent la vie sociale est détruite. Les labos n’ont pas les victimes en face d’eux, pour eux elles ne sont que des statistiques mais mettre des visages sur les effets secondaires change tout.
"Avec la technique de la notice 'parapluie', les labos parent à toute éventualité"
Est-il plus facile de réagir aujourd’hui avec les actions en justice collectives (les class action à la française) ?
AB : La class action, c’est un peu le miroir aux alouettes. On explique aux victimes qu’il faut se rassembler mais les règles de fond pour faire condamner les labos restent les mêmes. Prouver la responsabilité du labo est très difficile (on parle d’imputabilité). De plus avec la technique de la notice dite "parapluie", c’est-à-dire une notice dans laquelle la liste des effets secondaires potentiels est longue comme le bras, les labos parent à toute éventualité. On peut les faire condamner sur la base d’un effet secondaire non prévu mais en général les notices recouvrent tout ce qui pourrait arriver. On parle de gens en mauvaise santé à qui on demande de se lancer dans une véritable judiciaire !
JCB : La solution serait de créer un fond d’indemnisation automatique sur la base de ce qui a été fait pour les victimes des attentats.
Maitre Béguin, vous avez fait condamner un laboratoire dans l’affaire du Requip un médicament pour lutter contre Parkinson qui peut provoquer une hypersexualité ainsi qu’une addiction au jeu. Mais ce traitement est efficace dans la plupart du temps ? Alors que faire ?
AB : Le Requip est très utile et très efficace. Il faut maintenir les traitements mais il faut informer les patients pour que, dans le cas où ils viendraient à être témoin d’un changement d’attitude chez eux, ils puissent réagir. 
"Si la France veut s’opposer, elle n’y arrive pas"
Labos, gouvernement, autorités sanitaires, agence du médicament… comment se compose la chaîne de responsabilité ? 
AB : La chaîne des responsabilités est complètement diluée. Mais on peut dire qu’il y a une caste, celle des scientifiques et que souvent, ces derniers refusent de remettre en question ce qu’ils ont appris et la façon dont ils se perçoivent. Les médecins ont une obligation d’informer mais certains ne s’y soumettent pas en partant du postulat que cela pourrait effrayer le patient pour pas grand chose. Dans certains cas, le corps médical se substitue au patient dans son choix et cela contribue au manque de transparence et donc à la rupture du lien de confiance.
JCB : D’autre part, les labos passent souvent directement vers l’agence européenne du médicament qui, si elle donne son aval, oblige les états membres à commercialiser le produit. La seule marche de manœuvre reste donc la fixation de son prix et son taux de remboursement et encore. Au final, dans certains cas, si la France veut s’opposer, elle n’y arrive pas.
Si on se pose des questions, qui doit être l’interlocuteur principal ?
AB : Cela doit toujours rester le médecin et on en revient encore au lien de confiance qui l’unit à son patient. Si cette confiance n’est pas là, il faut changer de praticien.
 
 
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https://www.lisez.com/livre-grand-format/effets-secondaires-le-scandale-francais/9782754075848
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