VACCINATION (suite La contre attaque des officiels)
« LA CONTRE-ATTAQUE DE L'INSERM FACE AUX ANTI-VACCINS » « La Croix » note en effet que : « l’organisme sanitaire a publié hier une «mise au point» scientifique sur les 11 vaccins qui deviendront obligatoires au 1er janvier prochain ». Le journal s’interroge : « Cela sera-t-il suffisant pour convaincre les anti-vaccins ou ceux qui ne croient plus les experts ? En tout cas, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) fait le pari de la science dans le débat autour de l’extension de l’obligation vaccinale, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier ».
L’Inserm souligne que :
 
« la vaccination devient un débat d’opinion, souvent mal informé, alimenté par les arguments catastrophistes des lobbys anti-vaccins et le manque de formation du corps médical sur le sujet. La France est devenue un des pays au monde où la défiance vaccinale est la plus forte ».
 
 
 
La Croix relève que
 
« sur ces 11 vaccins, 3 (diphtérie, tétanos, polio) sont déjà obligatoires. L’obligation va s’étendre à 8 autres vaccins (coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, méningite, pneumocoque, méningocoque C) jusque-là seulement recommandés. Pour l’Inserm, augmenter la couverture vaccinale comporte des bénéfices individuels mais aussi collectifs ».
 
 
 
L’organisme rappelle ainsi que :
 
« la vaccination du nourrisson prévient la multiplication de l’agent pathogène chez l’enfant vacciné. Celui-ci ne peut donc pas transmettre l’agent pathogène à son entourage, évitant ainsi à ses proches, et en particulier ceux qui ne sont pas ou ne peuvent pas être vaccinés (nouveau-nés, ou nourrissons trop jeunes pour être vaccinés, personnes âgées, femmes enceintes, personnes malades ou immunodéprimées), d’être contaminés ».
 
 
 
Le journal observe qu’ :
 
« à titre d’exemple, l’Inserm précise que cette immunité de groupe n’est pas possible contre la rougeole, maladie qui a provoqué dix décès entre 2008 et 2012, en raison d’une couverture vaccinale (79%) trop faible ».
 
 
 
La Croix ajoute que :
 
« l’Inserm apporte des éléments «scientifiquement prouvés» sur l’efficacité et l’innocuité des 11 vaccins. «Les effets indésirables, quand ils existent, sont généralement mineurs et de courte durée», affirme l’Institut, en ajoutant que diverses études ont infirmé la suspicion de liens entre la vaccination contre la rougeole et l’autisme, ou celle contre l’hépatite B et la sclérose en plaques ».
 
 
 
Concernant les sels d’aluminium, adjuvants « «indispensables» pour assurer l’efficacité des vaccins », l’Inserm souligne qu’ :
 
« au vu des données disponibles à ce jour à l’échelle internationale, avec un recul d’utilisation de 90 ans et des centaines de millions de doses injectées, l’innocuité des sels d’aluminium contenus dans les vaccins ne peut être remise en cause ».
 
La Croix poursuit :
 
 « Rendre les vaccins obligatoires, est-ce la solution ? ».
 
Le journal note que :
 
« pour l’Inserm, il ne semble pas y avoir de «corrélation stricte» entre obligation et augmentation de la couverture vaccinale. Une étude européenne de 2016 conclut ainsi sur l’impossibilité de confirmer une relation entre les deux pour la polio, la rougeole et la coqueluche ».
 
 
 
L’Inserm remarque que :
 
« ceci pourrait suggérer que d’autres facteurs que les politiques vaccinales et l’hésitation de parents pourraient entrer en jeu, tels que la capacité des systèmes de santé à atteindre tous les enfants : par exemple, la gratuité et la facilité d’accéder à l’acte vaccinal ».
 
« Mais que se passerait-il si les vaccins cessaient d’être obligatoires ? Seulement 55% des parents, alors, feraient certainement vacciner leurs enfants pour le DT-polio, selon une enquête de 2016 », conclut le quotidien.
 
 
 
 
 
Date de publication : 19 Décembre 2017
 
 
 
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