L’acide ursolique pourrait aider à enrayer la sarcopénie (atrophie musculaire associée à certaines maladies et au vieillissement).
Des études animales montrent ses capacités à :
- augmenter le volume et la puissance musculaires et, selon les chercheurs,
- à réduire la graisse corporelle,
- la glycémie à jeun,
- le taux de cholestérol et de triglycérides,
en agissant sur deux hormones phares : l’IGF-1 et l’insuline.
L’efficacité sur l’être humain semble être suffisante pour faire de l’acide ursolique un des suppléments favoris des culturistes américains.
L’acide ursolique contribuerait aussi, par la régulation de certains ARN messagers, à la préservation de la masse musculaire au cours des régimes hypocaloriques.
L’acide ursolique est un anti-inflammatoire naturel puissant qui inhibe l’élastase leucocytaire humaine (ELH) ainsi que l’activité de la 5-lipoxygénase, de la cyclooxygénase-2 et la synthèse des prostaglandines.
Il possède également une activité antioxydante et anti MMP-9 (matrix métalloprotéinase-9).
Il possède une notable action protectrice contre le développement du cancer en agissant sur plusieurs paramètres :
• Au niveau de l’inflammation, en bloquant la production de COX2 par les cellules cancéreuses, en diminuant la différenciation des cellules Th-17 et la production de cytokines pro-inflammatoires (interleukine IL17).
• En protégeant des effets secondaires liés aux chimiothérapies et radiothérapies.
• En induisant l’apoptose (mort cellulaire programmée) dans les cellules de mélanome en culture et en inhibant la prolifération des cellules d’adénocarcinome du côlon (cellules HT29) et la multiplication des cellules HEC108 du cancer endométrial par activation des caspases 3.
• En inactivant le NF-kB, l’acide ursolique empêche les cellules initialisées de se reproduire et déclenche la mort des cellules tumorales. Grâce à cet effet sur le NF-kB, l’acide ursolique active des macrophages au repos et, ainsi, participe à la destruction des cellules tumorales aux premiers stades du cancer.
L’acide ursolique a une activité anti-infectieuse, antivirale, et plus spécifiquement contre le virus de l’herpès, ceux de l’adénovirus et de l’entérovirus.
Des études récentes effectuées sur des rats montrent même que son pouvoir inhibiteur (réversible) sur l’élastase leucocytaire humaine s’avère prometteur dans le traitement de maladies inflammatoires pulmonaires telles les infections H1N1 ainsi que contre le virus du SRAS.
L’acide ursolique possède également une activité antimicrobienne et immunostimulante, notamment dans le traitement de la tuberculose.
Il pourrait avoir un effet potentiel contre la maladie d’Alzheimer en inhibant une enzyme, l’acétylcholinestérase. En empêchant son action, l’acide ursolique améliore la transmission cholinergique en réduisant la dégradation enzymatique de l’acétylcholine.
L’acide ursolique est traditionnellement utilisé au niveau de la sphère cutanée, car il répare les tissus endommagés de la barrière cutanée et du cuir chevelu.
Il protège également la peau du photovieillissement et est un puissant inhibiteur de l’élastase, une enzyme présente au niveau de la peau qui attaque les protéines structurelles de l’assise cutanée.
Ainsi, par ses multiples propriétés, l’acide ursolique enrichit l’arsenal des phytoceutiques à visée antiâge globale.