L’artémisine détruit très vite 30 % des cellules d’un cancer. Ce qui serait déjà très intéressant. Mais ces résultats vont bien au-delà, car en associant l’artémisine au fer, c’est 98 % des cellules malignes qui sont éradiquées ! Et ce en moins d’une journée. Pourquoi le fer ? Parce qu’il se fixe de préférence sur les tissus cancéreux, ignorant les cellules saines. Il magnifie donc l’effet de l’artémisine.
Les chercheurs américains ont d’ailleurs expliqué que l’action de la plante sur le paludisme vient du fait que le parasite en cause contient beaucoup de fer, il ne peut donc pas vivre en présence d’artémisine.
Le caractère unique d’une étude peut toujours prêter à suspicion. Mais l’étude américaine n’est isolée. Une autre étude menée in vitro sur des cellules de tumeurs mammaires cancéreuses a montré une destruction quasi totale de ces cellules par l’artémisine en une journée. Et toutes les autres études, nombreuses, ont montré le même effet sur les cancers, quelle que soit leur localisation, par cette association artémisine et fer.
En France, une équipe de recherche dirigée par le Dr Laurent Désaubry, à la faculté de pharmacie de Strasbourg, a annoncé avoir mis en évidence les propriétés anticancéreuses de cette armoise. Mais, philosophie pharmaceutique oblige, il est question de « booster » l’effet des médicaments classiques ! On n’abandonne pas comme ça la toute puissante industrie pharmaceutique !
Médecine chinoise, c’est quoi ?
La médecine traditionnelle chinoise, ce n’est pas que des aiguilles ! Si l’acupuncture est désormais connue de tous dans le monde occidental, elle ne résume pas cette médecine.
La médecine traditionnelle chinoise a des millénaires d’existence, mais ce n’est qu’au XIXe siècle qu’elle se fit connaître en Occident, suite aux voyages en Chine des Jésuites. La science moderne occidentale s’y intéresse aujourd’hui de plus en plus et en découvre l’efficacité.
Une médecine holistique
Cette médecine est basée sur la notion d’énergie, laquelle circule dans le corps et peut venir à faire défaut à certains organes. Elle ne fait pas de diagnostic au sens occidental du terme mais recherche le déséquilibre qui provoque la maladie. C’est une médecine globale, qui prend en compte tous les aspects d’un individu. Le médecin s’appuie, comme normalement devraient le faire les médecins occidentaux, sur un entretien avec le malade. Puis sur l’observation de divers paramètres, peau, voix, etc., sur la palpation et sur les pouls au sens chinois.
Cela dit, la MTC ne néglige pas pour autant les causes extérieures, parasites, germes microbiens, lésions, poisons, etc.
Traitements traditionnels
Le traitement a pour but essentiel de rétablir les équilibres dans le corps et de lutter contre les agresseurs.
Les plantes
La phytothérapie, le traitement par les plantes, a toujours tenu une place aussi et même peut-être plus importante, et elle fait appel à une pharmacopée particulièrement riche aux indications thérapeutiques bien définies, dont un grand nombre ont déjà été démontrées, comme celles de l’armoise, par la science moderne.
L’acupuncture
Elle agit par insertion d’aiguilles sur les points des méridiens correspondant aux organes.
Les massages
Même si on le sait moins, ils font aussi partie de la MTC, avec toujours une visée énergétique.