Le journal explique que les auteurs « ont procédé à une méta-analyse, portant sur plus de 36.000 adultes, des associations entre le régime alimentaire et la survenue de troubles dépressifs, - pathologie qui affecte plus de 300 millions de personnes dans le monde (7% des femmes, 4% des hommes) et - représente la maladie du cerveau la plus coûteuse d'Europe. ».
« Les conclusions des chercheurs sont que l'adoption du régime méditerranéen :- alimentation riche en fruits et en légumes, - poisson et - céréales diminue de 33% le risque de dépression. A l'inverse, les régimes alimentaires pro-inflammatoires : - riches en acides gras saturés, - en sucre et - en produits raffinés, sont associés à un plus fort risque de dépression, ce qui n'est pas étonnant quand on connaît le rôle de l'inflammation dans cette maladie complexe », relève le quotidien.
Tasnime Akbaraly (Inserm), qui a mené ce travail, remarque ainsi : « Les résultats de notre étude montrent l'importance de nos habitudes alimentaires dans la survenue de troubles dépressifs et encouragent à généraliser le conseil nutritionnel lors des consultations médicales ».