C’est dans ce contexte qu’elle distingue les aliments - non en fonction de leur composition chimique (vitamines, oligo-éléments, valeur calorique...) comme en diététique occidentale moderne - mais en fonction de leur nature et saveur comme en pharmacologie traditionnelle chinoise.
Cette diététique distingue également les aliments par leurs groupes d’appartenance car chacun de ces groupes a ses propres principes actifs. Par exemple, la plupart des légumes ont une propriété désobstruante alors que les viandes sont en général reconstituantes. Cependant, il existe tout de même une différence entre les aliments d’un même groupe : la viande du lapin et du cheval est de nature fraîche alors que celle du porc est neutre et celle du boeuf est tiède.
Si la notion d’“ alicament ” n’est apparue en Occident que depuis un certain temps, elle existe dans la culture chinoise depuis des siècles comme en témoigne l’expression chinoise suivante : “ La médecine et la diététique sont d'une même origine ” (Shi Yi Tong Yuan).
En effet, en M.T.C., la diététique est aussi un moyen thérapeutique et préventif.