LA LUNE scientifiquement sans influence. elle en sert à rien, n'a aucune influence sur nous.
Quand on en veut pas voir, on ne trouve rien; sauf des complices qui confirment. La science ne suit pas, alors voir autrement. Madame Cécile Thibert - un journaliste - un nom à retenir dans l'Histoire des sciences. Une réponse : des anciennes religions où les astres sont des divinités. Les Nouvelles Religions sont donc les journalistes.

« La Lune a-t-elle une influence sur notre santé ? »

C’est ce que se demande Cécile Thibert dans Le Figaro, observant : « Naissance, épilepsie, sommeil : bien des pouvoirs ou nuisances sont attribués à l’astre de nos nuits. Problème : la science ne suit pas ».
La journaliste évoque « le principal argument avancé pour expliquer les prétendus pouvoirs de la Lune : puisqu’elle est responsable des marées, pourquoi n’agirait-elle pas sur notre corps qui est composé à 75% d’eau ? ».
Jean-Eudes Arlot, astronome émérite à l’Observatoire de Paris, explique que 
« contrairement à ce que l’on imagine, la Lune n’attire pas que l’eau : elle attire tout ». « Mais cette force est surtout… très faible à l’échelle d’un être humain : elle n’excède pas celle d’un moustique posé sur votre épaule. Autant dire rien du tout », continue Cécile Thibert.
La journaliste relève une 
« autre bizarrerie de ces théories : pourquoi la Lune exercerait-elle une force seulement quand elle est «pleine», c’est-à-dire toutes les 29,5 nuits ? ».
Jean-Jacques Ingremeau, physicien et membre de l’Association française pour l’information scientifique, rappelle que :
« la Lune est toujours “entière”, elle n’est juste pas toujours éclairée de la même façon par le Soleil. D’ailleurs, les variations d’attraction lunaire au sein d’une même journée sont plus importantes qu’entre les différentes phases de la lune. S’il y avait un effet sur la santé, il devrait se manifester plusieurs fois par jour ! ».
Cécile Thibert observe en outre qu’
« un clair de lune ne représente que 0,00025% de la luminosité d’un soleil d’été. Comment une si faible lumière pourrait-elle avoir de si grands effets ? ».
La journaliste explique par ailleurs que 
« des scientifiques ont mis leur nez dans les registres de naissance. De toutes les études publiées (une vingtaine tout de même), aucune n’a pu mettre en évidence un afflux de bébés les soirs de pleine lune ».
« D’autres équipes ont cherché à savoir si la Lune avait un impact sur, au choix, les maladies psychiatriques, les passages aux urgences, la qualité du sommeil, l’épilepsie… Là encore, aucun lien n’a jamais été démontré », 
relève Cécile Thibert.
Jean-Jacques Ingremeau souligne ainsi que 
« le seul effet sanitaire actuellement démontré de la pleine lune est d’augmenter le nombre d’accidents de voitures provoqués par des animaux car la luminosité nocturne favorise leurs déplacements ».
La journaliste remarque cependant que « les «pouvoirs» de la Lune ont encore de beaux jours devant eux. 
Ces croyances ne viennent pas de nulle part, mais de traditions et probablement d’anciennes religions où les astres sont des divinités. 
Ici on peut identifier des biais d’attribution qui nous donnent le sentiment de comprendre (et donc de contrôler) notre vie et notre environnement ».
« À partir de là peuvent jouer d’autres biais cognitifs, et en premier lieu les biais de confirmation qui nous conduisent à nous tourner préférentiellement vers les sources d’information où l’on trouve une validation à nos croyances, à interpréter à notre avantage les informations floues, à retenir plutôt les faits qui nous confortent »,
 observe Cécile Thibert.
 
 
 
À partir de là peuvent jouer d’autres biais cognitifs, et en premier lieu les biais de confirmation qui nous conduisent à nous tourner préférentiellement vers les sources d’information où l’on trouve une validation à nos croyances (et de nos certitudes parfois infondées ou insuffisamment fondées, même d'aspects scientifiques que d'autres faits infirment), à interpréter à notre avantage les informations floues, à retenir plutôt les faits qui nous confortent (n'aurons-nous pas tous besoin - semble-t-il - de ne pas être en doute. Ne serait-ce pas pourtant le doute qui fait avancer la science.
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