Le Pr Nikolai Petrovsky, directeur des recherches, précise :
« Nous avons dû enseigner au programme d'IA un ensemble de composés connus pour activer le système immunitaire humain ainsi qu'un ensemble de composés inefficaces. Le travail de l'intelligence artificielle consistait alors à déterminer par elle-même ce qui distingue un médicament qui fonctionne d'un médicament qui ne fonctionne pas ».Le Parisien observe que
« les chercheurs ont ensuite créé des milliards de composés imaginaires qu'ils ont présentés à SAM. L'IA les a alors passés au crible pour retenir une dizaine de candidats potentiellement efficaces comme adjuvants (médicament ajouté à un autre pour renforcer son action) ».
« Les composés sélectionnés ont été synthétisés puis testés sur des cellules humaines. L'un d'eux a été retenu et s'est montré efficace sur les animaux. À la suite de ce premier test encourageant, le nouveau vaccin va entrer en phase d'essais cliniques humains pendant 12 mois aux Etats-Unis », indique le journal.
Il relève que
« les chercheurs espèrent que le vaccin se montrera plus efficace sur l'homme que les vaccins contre la grippe saisonnière déjà existants et qu'il permettra de les compléter ou de les remplacer ».Le Pr Petrovsky remarque ainsi :
« Nous savons déjà que le vaccin est extrêmement protecteur contre la grippe, surpassant les vaccins que nous connaissons actuellement. Il ne nous reste plus qu'à confirmer cela chez l'homme ».