VACCINATIONS : Elle a provoqué le remplacement total des virus circulants avant vaccination par de nombreuses souches de virus mutants.
La vaccination anti-rougeole expliquée par une spécialiste en immuno-infectiologie L’ AIMSIB s’enorgueillit d’accueillir aujourd’hui Emma Khan*, chercheure française exceptionnelle dont les diplômes, la carrière et les publications ont forcé le respect des membres de notre modeste Association. Sa liberté de parole et ses choix éditoriaux imposent encore une fois une protection de son anonymat, ce que nous acceptons naturellement. De la rougeole on croyait avoir tout cerné, mais après la mise au point d’Emma on comprend une nouvelle fois… qu’une mauvaise vaccination peut conduire à une exacerbation de la maladie qu’elle prétend combattre. Bref, qu’on n’a pas fini d’en souffrir, bonne lecture… La vaccination anti-rougeole expliquée par une spécialiste en immuno-infectiologie par La rédaction de l'AIMSIB | 26 Mai 2019 | 54 commentaires
Résumé
Avant la vaccination généralisée, la rougeole était une maladie bénigne pour l’immense majorité de la population. Cette maladie touchait pratiquement toute une classe d’âge chaque année. L’immunité spécifique (vis à vis de cette maladie) et l’immunité globale de la population avait été construite historiquement par rapport à cette maladie.
L’introduction de la vaccination quasiment généralisée au niveau mondial des enfants de 2 ans a modifié cet édifice de manière inédite.
Elle a provoqué un déplacement de la maladie aux âges dangereux (enfants de 0 à 2 ans) et jeunes adultes. Elle a également provoqué le remplacement total des virus circulants avant vaccination par de nombreuses souches de virus mutants.
Le vaccin protège-t-il contre ces nouveaux virus ? Quelles sont les conséquences de la vaccination sur le système immunitaire de millions d’enfants et jeunes adultes concernés ?
Les autorités sanitaires nationales et mondiales ont-elles pris conscience de ces questions ?
La récente épidémie de rougeole en Ukraine (2017-2018) met en lumière ces questions de façon brûlante.
 
Introduction
La rougeole est une maladie exclusivement humaine (pas de réservoir de virus en dehors de l’homme) et très contagieuse  – par voie respiratoire.
Avant la généralisation de la vaccination qui a commencé en France dans les années 1980, l’effectif d’une cohorte annuelle de naissances de l’ordre de 750.000, devait correspondre au nombre moyen de cas de rougeole annuels [1] (d’ailleurs les autorités recommandent, en cas d’épidémie, de ne vacciner que les personnes nées après 1980 [2]).
C’était généralement une maladie bénigne, grâce à l’immunité naturelle conférée à la population par la circulation permanente du virus
On observait 10 décès par an dus – principalement – à la rougeole avant la vaccination à la fin du siècle dernier. Par contre dans une population non immunisée et en situation de santé précaire, c’est une maladie dangereuse : en 1875, l’introduction de la rougeole dans les Îles Fidji a été associée à un taux de mortalité de 26% (voir note 8).
Le vaccin a été introduit aux USA dans les années 1960, et la rougeole déclarée éliminée de ce pays en 2000 [3].
Le GAVI  (The Vaccine Alliance) a fait en 2015 de la généralisation de la vaccination anti-rougeole son objectif principal[4] au niveau mondial. Les cas de rougeole avaient énormément diminué à la toute fin du siècle dernier mais on assiste depuis les années 2000 à l’apparition d’épidémies.
Le virus sauvage qui a été utilisé pour fabriquer le vaccin (vivant atténué) est la souche A. Les souches contenues dans les suspensions vaccinales sont les mêmes que celles établies il y a plus de 40 ans. Or ce virus A ne circule plus spontanément actuellement : en France les épidémies sont dues à des souches nouvelles D8, D4, B3, etc…
 
Comment en est-on arrivé là?
Lorsque les animaux sont apparus sur terre, les microbes étaient présents depuis quelques milliards d’années et tous les animaux ont co-évolué avec ces micro-organismes. En particulier, l’humanité a fait de même avec le virus de la rougeole(strictement humain) depuis plusieurs milliers d’années au moins : le système immunitaire d’un individu se construit en fonction de sa flore commensale (bactéries, virus, phages, qui ne sont pas pathogènes mais cohabitent en permanence avec chaque individu) mais aussi en fonction des virus et bactéries pathogènes qu’il rencontre.
On peut supposer que la diminution drastique des cas de rougeole après la vaccination a pu modifier la construction du système immunitaire global de millions de jeunes enfants [5].[6]
Concernant l’immunité spécifique anti-rougeoleuse, l’immense majorité de la population mondiale était donc immunisée par la circulation du virus sauvage (par la maladie développée pendant l’enfance, puis par réactivation de l’immunité par contact toute la vie avec des rougeoleux). Les nourrissons étaient protégés par les anticorps transmis par le lait maternel. Ainsi, en l’absence de circulation du virus chez les enfants comme avant la vaccination, l’élimination de la maladie par la vaccination dans une population laisse à terme cette population vulnérable.
Comme pour la plupart des vaccins le virus vaccinal est introduit dans l’organisme par une voie différente de celui du virus sauvage (en IM alors que la maladie naturelle se propage par les voies respiratoires). Dans les voies respiratoires, le virus est exposé au microbiote et aux IgA : les cellules immunitaires de la muqueuse respiratoire sécrètent des IgA (immunoglobulines des muqueuses). Quand le vaccin est injecté par intramusculaire, ce système muqueux ne peut agir et les vaccinés ne sécrètent pas d’IgA et leur microbiote respiratoire n’aura pas réagi à l’invasion virale. Les vaccinés peuvent donc permettre la multiplication du virus lorsque celui-ci atteint leurs voies respiratoires. Ensuite – avant l’apparition des souches mutantes (autres  que A) – l’immunité cellulaire et humorale (IgG) entre en action et peut empêcher la multiplication du virus au niveau général et éviter la maladie.
Lorsqu’on fait une sérologie de la rougeole (après maladie ou vaccination), on dose seulement les IgG et IgM circulant dans le sang : on ne s’intéresse pas aux IgA qui sont la première défense humorale contre le virus, outre les défenses de l’immunité cellulaire qu’on ne mesure jamais.
Les seuls virus qui peuvent circuler après la généralisation de la vaccination sont les mutants non inhibés par l’immunité acquise des vaccinés (et des personnes plus âgées ayant fait la maladie naturelle) : ils sont sélectionnés car ils résistent à cette immunité, donc par définition, le vaccin ne protège pas de ces virus mutants.
La vaccination n’empêche pas la circulation du virus car il n’y a plus d’immunité naturelle au niveau respiratoire chez les vaccinés. Cette circulation devient silencieuse et indétectable.
De plus les nourrissons vaccinés à partir de l’âge de 1 an conservent encore souvent des anticorps d’origine maternelle qui désactivent le virus vaccinal et empêchent la synthèse d’anticorps, donc rendent le vaccin inopérant (voir note 8).
Conséquences de l’introduction du vaccin anti-rougeole
Un déplacement de l’âge de survenue des rougeoles aux âges dangereux (mois d’un an ou + de 20 ans) par la perte de cette immunité naturelle [7], BEH 33 34 de 2011
Un remplacement des souches de génotype A par des génotypes nouveaux, par évolution du virus circulant sous la pression de sélection du vaccin. La vaccination ayant été très efficace au début de sa généralisation, le virus sauvage de type A a quasiment disparu et il a laissé la place à des mutants apparus spontanément qui se sont multipliés : une niche écologique vide est immédiatement occupée dans le monde vivant !
Le virus sauvage provoque une immuno-suppression mais il induit paradoxalement une excellente réponse immuneconduisant à une immunité à vie.
Les souches vaccinales induisent une immuno-suppression moyenne et les réponses immunes sont moins importantes et de plus courte durée.
Les complications de la rougeole sont dues à une immunodéficience qui permet à l’infection de persister. [8]
Réfléchir à ce stade et oser se questionner
Le vaccin actuel est-il actif contre les nouvelles souches virales apparues sous la pression de sélection de ce vaccin ? Aucune étude n’a tenté de le prouver et on commence à trouver des virus résistants aux anticorps induits par le vaccin [9].
Les individus prédisposés aux complications de la rougeole (soit génétiquement soit par une immunodéficience due à la malnutrition) ne sont-ils pas également disposés à développer des complications suite à la vaccination ? C’est ce qui semble se produire [10].
Quelles conduites à tenir édictées par nos autorités sanitaires?
L’OMS[11] et la GAVI préconisent  d’étendre la vaccination pour obtenir une couverture vaccinale de 99% (avec la souche A ? avec de nouveaux vaccins fabriqués avec les virus mutants ?)
Comment éviter alors par cette méthode que le même phénomène de remplacement ne se reproduise alors à l’infini ?
Mais on a noté des épidémies chez des populations vaccinées (CV entre 80% et 99% ) : soit parce que le virus circule à bas bruit – sans symptômes – soit parce qu’un virus mutant résistant au vaccin apparaît, soit par un cas importé [12].
La couverture vaccinale (CV) est le pourcentage de la population qui est vacciné. Comment est-il calculée ? D’après les documents officiels c’est le pourcentage d’enfants de 2 ans vaccinés avec 2 doses de ROR actuellement ; mais cette recommandation a évolué : on préconisait 80% de CV à une dose au début de la vaccination, et maintenant on s’achemine vers 3 doses et une vaccination répétée des soignants. Ces chiffres proviennent de calculs théoriques et ont été extrapolés à partir d’observations non chiffrées anciennes concernant la protection conférée par les maladies naturelles : on a étendu ces observations à la protection conférée par la vaccination [13].
Il y a une incohérence théorique ici : si on admet qu’avant vaccination une grosse majorité de la population était immunisée, avec une immunité solide et durable due à la maladie, comment pouvait-on espérer éliminer la maladie avec une CV de 80% qui confère une immunité faible et non durable ? Même avec une immunité naturelle très répandue et forte le virus sauvage circulait et atteignait 700 000 enfants par an France avant vaccination.
La récente épidémie de rougeole en Ukraine pose des questions graves en rapport avec cette couverture vaccinale (les chiffres sont extraits des WHO EpiData de l’OMS) :
 
Evolution de la couverture vaccinale contre la rougeole de 2015 à 2018
 
Rougeole en Ukraine, 2015-2018
On observe une flambée épidémique sans précédent en 2018 (avec un pic chez les enfants de 1 à 4 ans), après une campagne massive de vaccination qui a succédé à une baisse importante de la CV dans ce pays [14]. Les virus retrouvés chez les malades sont de génotype sauvage mutant (B3, D8). Soit le vaccin est devenu inefficace contre ces virus, soit la vaccination a produit une facilitation de l’infection : l’OMS ne semble malheureusement pas vouloir étudier ces éventualités !
En cas d’épidémie de rougeole, l’OMS préconise de retrouver les personnes ayant été en contact avec les malades dans les 4 jours précédents la découverte de la maladie et de les vacciner dans les 72 heures. À supposer que les anticorps obtenus après vaccination soient efficaces, c’est aberrant car ils apparaissent au minimum après 14 jours, donc ces sujets contacts auront le temps de développer la maladie attrapée par contagion (et même ensuite la rougeole vaccinale ?).
Il se peut aussi qu’intervienne le phénomène des anticorps facilitateurs qui aggrave la maladie attrapée après vaccination (comme cela se produit pour la dengue [15]).
L’OMS tente de reproduire ce qui a été fait pour l’éradication de la variole sans succès (voir fiche variole).
D’ailleurs, dans les années 50, les experts de l’OMS n’étaient pas favorables à la vaccination rougeoleuse [16]. La perspicacité des experts auraient-elle diminué entre temps ? Ou bien le fait que l’OMS soit financé aussi par l’industrie pharmaceutique modifierait-il leur point de vue [17] ? Cela semble le cas, d’après ce que révèle Peter Aaby au symposium sur la liberté scientifique à Copenhague le 9 mars 2019 [18] :
L’OMS n’a pas voulu tenir compte des conclusions de Peter Aaby sur les effets paradoxaux des vaccins en Afrique (augmentation de la mortalité chez les vaccinés).
Conclusion :
On a donné un coup de pied dans la fourmilière de l’immunité et maintenant… on fonce vers l’inconnu…
 
 
 
 
Emma Khan
Mai 2019
* Emma Khan, pseudonyme.
Source Image: Adobe stock
 
 
Sources:
[1] European monthly measles monitoring (EMMO) Issue 8: 21 February 2012http://invs.santepubliquefrance.fr/publications/rougeole/page2.html
[2] http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1848.pdf
[3] https://www.cdc.gov/measles/about/history.html
[4] The Vaccine Alliance est une organisation internationale créée en 2000 pour améliorer l’accès aux vaccins nouveaux et sous-utilisés pour les enfants des pays les plus pauvres du monde. Basée à Genève, en Suisse, Gavi est l’Alliance pour la vaccination, qui regroupe les secteurs public et privé dans l’objectif commun de créer un accès égal aux vaccins pour les enfants, où qu’ils vivent.
https://www.gavi.org/librairie/actualites/communiques-de-presse/2015/le-nouveau-soutien-en-faveur-du-vaccin-rougeole-contribuera-a-sauver-plus-d-un-million-de-vies/ »>https://www.gavi.org/librairie/actualites/communiques-de-presse/2015/le-nouveau-soutien-en-faveur-du-vaccin-rougeole-contribuera-a-sauver-plus-d-un-million-de-vies/
« La rougeole constitue un indicateur clé de la solidité des systèmes de vaccination d’un pays. Bien trop souvent, c’est le « canari dans la mine de charbon » », explique le Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de Gavi. « Là où sévissent des flambées de rougeole, nous pouvons être presque certains de la faible couverture d’autres vaccins. La décision de ce jour contribuera à réduire durablement le nombre de décès dus à la rougeole, mais permettra aussi aux pays d’améliorer leur couverture pour les autres vaccins. »
Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de Gavi
Dans le cadre de ce nouvel ensemble, le soutien de l’Alliance du Vaccin en faveur de la vaccination contre la rougeole et la rubéole entre 2016 et 2020 passera de 600 millions de dollars (US$) à 820 millions de dollars environ (US$)
Gavi, l’Alliance du Vaccin, est financée par des gouvernements (Afrique du Sud, Allemagne, Arabie saoudite, Australie, Brésil, Canada, Chine, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Inde, Irlande, Italie, Japon, Luxembourg, Norvège, Oman, Pays-Bas, Qatar, République de Corée, Royaume-Uni, Russie et Suède), la Commission européenne, Alwaleed Philanthropies, le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID), la Fondation Bill & Melinda Gates, Son Altesse Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan et Majid Al Futtaim, ainsi que par des partenaires privés et commerciaux (Absolute Return for Kids, Anglo American plc., the A&A Foundation, The Children’s Investment Fund Foundation, Comic Relief, the ELMA Vaccines and Immunization Foundation, The International Federation of Pharmaceutical Wholesalers (IFPW), the Gulf Youth Alliance, JP Morgan, “la Caixa” Foundation, LDS Charities, Lions Clubs International Foundation, UPS et Vodafone.
[5] Un article publié dans The Lancet en 1985 rapporte « une association hautement significative entre l’absence d’éruption rougeoleuse et quatre catégories de maladies : maladies immuno-réactives, maladies sébacées de la peau, maladies dégénératives de l’os et du cartilage et certaines tumeurs ».
[6] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0361090X06000043
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2951028/ »>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2951028/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26122188″>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26122188
Contrairement aux infections chroniques, les infections aigües pourraient empêcher l’apparition de certains cancers et de l’athérosclérose.
[7] Note de l’AIMSIB :
1- la rougeole mortelle avait quasiment disparu chez nous avant la vaccination de masse.
2- la rougeole adulte et celle du nourrisson sont apparues chez nous de manière préoccupante depuis la vaccination de masse.
3- la rougeole adulte et celle du nourrisson sont beaucoup plus dangereuses que celle de l’enfant.
4- la rougeole adulte mortelle est chez nous probablement une conséquence de la vaccination de masse.
5- la vaccination anti-rougeole peut générer des complications individuelles qu’il faudrait sérieusement étudier.
6- la vaccination anti-rougeole est responsable de complications communautaires type « phénomène de déplacement », correspondant aux modifications des âges des victimes : autrefois, la rougeole se vivait sereinement à l’école primaire : maladie bénigne de l’enfance ; mortalité faible (ou nulle) et généralement en relation avec des cas d’immunodéficience primitive ou secondaire.
7- le nombre des contre-indications à la vaccination ROR a été récemment revu à la hausse par le CDC américain en Décembre 2018, sans qu’aucune directive de prudence supplémentaire n’ait été édictée par notre Ministère à ce jour, Avril 2019.
[8] https://www.yumpu.com/fr/document/read/38634696/souches-africaines-du-virus-de-la-rougeole-etude-
[9] www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5432853/ »
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5432853/
Les séquences du virus de la rougeole D4.2 ont été retrouvées principalement en France et en Grande-Bretagne. Cela pourrait suggérer qu’un niveau intermédiaire de couverture vaccinale crée un environnement plus propice aux mutations adaptatives.
[10] Journal of Pediatric Neurology, vol. 2, No. 3, juillet-sept. 2004, pp. 121-124
http://www.bioline.org.br/request?pn04025″>http://www.bioline.org.br/request?pn04025
Quelques aspects sur les caractéristiques cliniques et pathogéniques des infections présumées persistantes de la rougeole: SSPE et MINE
Paul Richard Dyken
Institut de recherche sur les maladies neurodégénératives de l’enfance, Mobile, Alabama, États-Unis
[11]https://www.who.int/immunization/monitoring_surveillance/burden/vpd/WHO_SurveillanceVaccinePreventable_11_Measles_French_R1.pdf »>
https://www.who.int/immunization/monitoring_surveillance/burden/vpd/WHO_SurveillanceVaccinePreventable_11_Measles_French_R1.pdf
[12] https://academic.oup.com/eurpub/article/28/suppl_4/cky213.343/5192129
https://academic.oup.com/cid/article/58/9/1205/2895266″
https://academic.oup.com/cid/article/58/9/1205/2895266
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18445412″>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18445412
[13] European monthly measles monitoring (EMMO) Issue 8: 21 February 2012
[14] EDITORIAL | VOLUME 392, ISSUE 10149, P711, SEPTEMBER 01, 2018
Measles, war, and health-care reforms in Ukraine, The Lancet, Published: September 01, 2018 DOI: https://doi.org/10.1016/S0140-6736(18)31984-6
[15] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26497532″>
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26497532, 
[16] Les experts de l’OMS notaient, dès 1950, que ne connaissant pas d’agent capable d’immuniser contre la rougeole (à l’époque), si un tel agent venait à être découvert « son emploi devrait être limité, à moins qu’il ne soit prouvé qu’il confère l’immunité pour toute la vie au prix de risques très restreints. Une méthode assurant une immunité de quelques années seulement aurait pour effet de retarder l’apparition de la maladie (alors que c’est pendant la seconde enfance qu’elle présente le moins d’inconvénients et de dangers) jusqu’à l’âge adulte, où elle a un caractère plus sérieux».
https://science.sciencemag.org/content/358/6365/865
[17] http://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA71/A71_INF2-fr.pdf?ua=1
Pour les années 2016 et 2017, le budget de l’OMS s’élève à 4,4 milliards de dollars, dont 880 millions fournis par les 193 États membres sous forme de cotisations. Le départ de la directrice générale en mai prochain devrait être l’occasion de réformer ce paquebot. Élue en 2006 et reconduite pour un second mandat en 2012, Margaret Chan connaissait bien le problème. Elle a d’ailleurs déclaré le 6 décembre 2012, à son conseil exécutif, que « les pratiques financières actuelles font de l’OMS une organisation fondée sur les ressources et non sur les résultats. L’argent dicte ce qui est accompli. »
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/l-oms-dans-les-griffes-des-lobbyistes-04-04-2017-2117123_57.php »>
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/l-oms-dans-les-griffes-des-lobbyistes-04-04-2017-2117123_57.php
[18] https://youtu.be/NPNHYAevTwg
 
Auteur de l'article : La rédaction de l'AIMSIB
Lire tous les articles de La rédaction de l'AIMSIB
54 Commentaires
Rader sur 26 mai 2019 à 20 h 24 min
Que du bon sens ! Comme dans les années 50, il ne faudrait jamais vacciner avant 18 mois, justement à cause des Ac maternels. Je rappelle aussi que L’OMS dans les années 60 ( où elle n’était pas dépendante et corrompue par les labos) avait demandé à ces derniers d’abandonner tous travaux sur les vaccins viraux, peu efficaces et s’averant dangereux…
Réponse
Dr Vincent Reliquet sur 26 mai 2019 à 20 h 51 min
Quel vieux rétrograde tu fais Serge!
La rougeole d’aujourd’hui c’est la varicelle de demain, tant d’infectiologues sous contrats l’ont déjà vendu aux plus offrants (en Californie, Italie, etc…) alors épargne-nous le couplet de la dangerosité des vaccins atténués s’il te plaît, quand il est tellement plus détendant de juste parler royalties…
Réponse
Bernard Guennebaud sur 26 mai 2019 à 21 h 57 min
Ukraine : « Soit le vaccin est devenu inefficace contre ces virus, soit la vaccination a produit une facilitation de l’infection. En cas d’épidémie de rougeole, l’OMS préconise de retrouver les personnes ayant été en contact avec les malades dans les 4 jours précédents la découverte de la maladie et de les vacciner dans les 72 heures. À supposer que les anticorps obtenus après vaccination soient efficaces, c’est aberrant car ils apparaissent au minimum après 14 jours, donc ces sujets contacts auront le temps de développer la maladie attrapée par contagion (et même ensuite la rougeole vaccinale ?)
C’est marrant (si on peut dire …) mais j’ai pratiquement l’impression de relire ce que les experts disaient à propos de la variole quand la vaccination de masse avait montré ses limites et qu’on s’était orienté vers la vaccination de plus en plus systématique des contacts avec comme conséquences d’effroyables flambées épidémiques provoquées, c’est aujourd’hui connu si ce n’est pas reconnu, par la vaccination des vrais contacts qui déclenchait la variole alors qu’elle auraient pu être évitée sans cette vaccination intempestive permettant la rencontre des 2 virus sauvage et vaccinal.
Il était affirmé que la vaccination contre la variole était efficace dans les 4 jours qui suivait le contage. Cette affirmation s’appuyait sur un très convaincant « raisonnement  » immunologique : la durée moyenne d’incubation était de 14 jours et les anticorps vaccinaux apparaissaient au bout de 10 jours. C’est simple, vous faites 14-10=4 et vous avez la réponse !!!!!! Quand les anticorps apparaissent, le virus se fait agglutiner et on n’en parle plus !
Pourtant, on savait aussi que les anticorps apparaissaient 8 jours après le début de la maladie qui durait 4 semaines. On avait donc la preuve que les anticorps n’empêchaient pas la maladie de se poursuivre. Il n’y avait donc pas de preuves qu’ils étaient capables d’arrêter la course du virus pendant l’incubation.
Mais on affirma haut et fort cette efficacité alors qu’en réalité, la rencontre du virus vaccinal et du virus sauvage déclenchait la variole chez les immunisés et aggravait celle-ci chez les autres. Pourtant, on l’avait compris dès 1870 mais rien n’y fit et la vaccination des contacts a poursuivi sa route, s’imposant dans notre plan variole, un décret de février 2003 la rendant obligatoire alors qu’elle devrait être formellement interdite dans ces conditions.
Il faut donc surveiller de près cette possibilité : la vaccination des contacts de rougeole pourrait-elle favoriser la rougeole et même l’aggraver alors qu’on l’affirme protectrice comme on l’affirmait sans preuves pour la variole ?
Réponse
François sur 27 mai 2019 à 8 h 19 min
Didier Raoult, Directeur de l’IHU Méditerranée-Infection et Emilie Javelle, Médecin en thèse scientifique : « Aujourd’hui la rougeole ».
https://www.youtube.com/watch?v=ZPE-117rdd0
Ajoutée le 17 avr. 2019
Didier Raoult à 02:21
« Il est possible que pour la rougeole comme pour la grippe, qu’il faille qu’il y ait un mélange de souches de différentes natures dans les nouveaux vaccins, et ne pas refaire le vaccin qu’on fait depuis des décennies, pour faire face au fait qu’il y a une telle pression de sélection sur la souche initiale, qu’il émerge des souches qui sont résistantes à ce vaccin. C’est un même mécanisme que celui de la résistance aux antibiotiques »
Didier Raoult à 03:18
« Maintenant cette année, on a eu un interne qui a fait une rougeole alors qu’il avait de l’anticorps extrêmement élevé. Ce n’est pas aussi simple qu’il suffit de vacciner tout le monde et qu’il suffit d’avoir des anticorps, il y a la variation des souches.
Les souches qui émergent ici avec notre vaccin, ne sont pas les mêmes que celles qui apparaissent en Chine, et dont la souche est différente »
Emilie Javelle à 05:10
« Il y a des pays qui avaient une excellent couverture vaccinale, je pense à la Mongolie qui avait une couverture de 97%, et qui a quand même eu en 2015/2016, une épidémie majeure et qui a été responsable du plus fort taux d’incidence de la rougeole par rapport à d’autres pays qui avaient eux aussi une bonne couverture vaccinale.
Les dernières années, des pays qui avaient réussi à maintenir une couverture vaccinale à plus de 95% pendant 10 ans, ont quand même vécu des épidémies majeures, comme c’était le cas en Russie ou au Sri Lanka »
« On a le Portugal qui depuis 2017 a une très bonne couverture vaccinale à plus de 95% et qui pourtant fait partie des pays qui subissent la résurgence de la rougeole sur les deux dernières années »

Réponse
Emma sur 27 mai 2019 à 8 h 33 min
Il nous faudrait les résultats des génotypages des virus chez les malades pour comprendre si l’épidémie post vaccinale est due
1) au virus vaccinal en Ukraine ou bien
2) à une facilitation de l’infection par le virus sauvage après vaccination ou encore
3 )à une transmission du virus vaccinal de malades à malades.
1)
On peut lire ici (https://jcm.asm.org/content/55/3/735?fbclid=IwAR0-vT6iHXTKZZQPwUNArAUTM020t6K4cK_H9MAraJxhoL56doIdA0x87SU#sec-2 Measles Virus Vaccine Genotype by Real-Time PCR) que
« lors de l’épidémie de rougeole en Californie en 2015, un grand nombre de cas suspects sont survenus chez les vaccinés récents (3). Sur les 194 séquences du virus de la rougeole obtenues aux États-Unis en 2015, 73 ont été identifiées comme étant des séquences vaccinales (R. J. McNall, données non publiées) ». On aimerait bien que ces données soient publiées !
2) Il serait question ici aussi (https://jcm.asm.org/content/55/3/735?fbclid=IwAR0-vT6iHXTKZZQPwUNArAUTM020t6K4cK_H9MAraJxhoL56doIdA0x87SU#sec-2 Measles Virus Vaccine Genotype by Real-Time PCR)
de la facilitation : « Les explications possibles de cette excrétion prolongée du virus de la rougeole comprennent l’interférence de la réponse immunitaire par l’hôte ou des facteurs vaccinaux. »[5 : Strebel P, Hersh B. Measles. In: Heymann DL, editors. Control of Communicable Diseases Manual 19th ed. Washington: American Public Health Association; 2008:402-8.] Ce manuel n’est pas consultable en ligne !
3) cette publication qui rapporte la transmission du virus vaccinal n’est pas consultable non plus : Millson D. Brother-to-sister transmission of measles after measles, mumps, and rubella immunisation. Lancet. 1989; 1(8632):271. http://dx.doi.org/10.1016/S0140-6736(89)91274-9
Réponse
Retour
Lettre d'infos
MTC-Infos
Inscrivez votre e-mail pour recevoir nos dernières nouvelles !
Nous contacter :