VACCINATION : pas de débat
« Vaccins obligatoires : les arguments de deux collectifs balayés lors de l'audience au Conseil d'Etat » Pas de débat envisageable; circuler il n'y a rien à dire !!! obéissance SCIENTIFIQUE. La méthode : immuniser une large population contre une maladie permet de protéger les personnes qui, pour des raisons de santé, ne peuvent pas recevoir les injections….
Emeline Cazi constate dans Le Monde que « la controverse sur les vaccins ravivée depuis 2 ans, en France, par la décision de la ministre de la Santé Agnès Buzyn de rendre obligatoires 11 vaccins (contre 3 auparavant), a connu un nouveau développement juridique devant le Conseil d’Etat, mercredi 10 avril ».
La journaliste explique que « deux requêtes y étaient jugées au fond. - La première, introduite par la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations, critiquait le principe même de l’extension de cette obligation pour les nourrissons nés après le 1er janvier 2018. - La seconde, présentée par l’Institut pour la protection de la santé naturelle (IPSN) et un collectif de 3047 personnes, dénonçait la présence d’adjuvants à l’aluminium dans les préparations ».
Emeline Cazi indique que « dans les deux cas, le rapporteur public – chargé de proposer la solution juridique qui lui semble la plus appropriée, mais à laquelle les juges ne sont pas tenus – a conclu au rejet des requêtes. Le Conseil d’Etat juge le droit, et «au risque de décevoir les requérants (…), ces dossiers ne nous semblent pas poser de difficultés juridiques en l’état actuel des connaissances scientifiques» a rapidement énoncé Rémi Decout-Paolini ».
La journaliste remarque ainsi : « Pas de débat, donc, lors de cette audience, - sur le doute scientifique ou - le principe de précaution comme l’auraient espéré les 3000 requérants qui demandaient à la ministre de la Santé d’exiger des laboratoires qu’ils remplacent les adjuvants à l’aluminium par d’autres, qui ne seraient pas sujets à caution ».
« «En l’état actuel des connaissances scientifiques», cela n’a pas lieu d’être, a estimé le rapporteur public. Lequel a aussi rappelé aux partisans des libertés individuelles – avoir le choix, ou non, de faire vacciner son enfant – que dans le cas précis celles-ci passent après les impératifs de «santé publique» : immuniser une large population contre une maladie permet de protéger les personnes qui, pour des raisons de santé, ne peuvent pas recevoir les injections », observe Emeline Cazi.
La journaliste retient en outre que « le rapporteur public a rappelé que c’est grâce à une politique de vaccination massive que la variole, cette «terrible» maladie, a été déclarée éradiquée de la surface du globe en 1980. Les résistances aux vaccins ne sont pas nouvelles, a-t-il ajouté. Le fait d’«introduire des membres pathogènes inactivés dans un corps sain» a toujours suscité des débats ».
« Pour autant, la vaccination rencontre «un large consensus dans la population», assure-t-il, même si «à mesure que s’effacent les grandes épidémies du passé», le débat sur les effets indésirables et les accusations ressurgissent », note Emeline Cazi.
La journaliste évoque enfin « la polémique sur les adjuvants aluminiques. En France, l’équipe du Pr Romain Gherardi, de l’hôpital Henri-Mondor à Créteil, a décrit, en 1998, la myofasciite à macrophages. Or, pour ce médecin, le lien entre la vaccination et l’apparition des symptômes de cette maladie (fatigue chronique souvent associée à des troubles cognitifs) chez certaines personnes dont l’organisme ne parviendrait pas à éliminer les sels d’aluminium injectés ne fait plus guère de doute ».
Emeline Cazi relève que le rapporteur public « a entendu parler de ces recherches. Mais ces observations sont «limitées à très peu de cas», et ne l’ont été «curieusement» qu’en France. Par ailleurs, poursuit-il «il n’appartient pas au juge» de se prononcer sur de tels travaux et «de faire valoir des études contestées au détriment du consensus de la communauté scientifique» ».
 

Date de publication : 11 avril 2019
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