HOMEOPATHIE CONTRE ACADEMIE DE MEDECINE ET ACADEMIE DE PHARMACIE
Homéopathie : une contre-offensive pour maintenir son remboursement » Le Parisien annonce en effet qu’« alors que sa prise en charge par la Sécu est en jeu, après que l’Académie de médecine s’est prononcée contre, 18 acteurs de l’homéopathie lancent ce mercredi une campagne pour mobiliser les patients ». Le journal décrit cette « opération qui ressemble à une dernière chance » : « Une pétition en ligne et un numéro gratuit pour recueillir des signatures par SMS, entre autres, pour faire pression et tenter de maintenir son remboursement ».
 
Le quotidien précise : « Parmi les 18, les trois fabricants d’homéopathie, sa société savante, ses syndicats et autres organisations professionnelles ».
Le Parisien relève que « la partie adverse, celle des « anti », n’a pas dit son dernier mot », et cite Céline Berthié, médecin généraliste, porte-parole du Collectif FakeMed : « Nous ne lâcherons rien. Notre boussole est la défense de la véracité scientifique. Dans l’intérêt des malades, nous gardons le cap, encouragés par les récentes prises de position des Académies de médecine et de pharmacie ».
Philippe Besset, président de la fédération des pharmaciens d’officine, déclare pour sa part : « Des médicaments homéopathiques nous en délivrons au quotidien et nous ne sommes pas des charlatans pour autant ! Aujourd’hui, c’est le seul produit avec une parfaite innocuité. Il n’y a pas d’effets secondaires avec l’homéopathie. Les patients sont pour. Aller contre l’opinion publique, sans raison légitime, serait dommage ».
Jérémy Descoux, président du Collectif KakeMed, réagit : « Non, ce n’est pas sans risque. Il existe aussi un lien important entre sa pratique et la défiance face aux vaccins. […] Il faut être capable aujourd’hui de repenser notre rapport global au médicament. Le véritable enjeu est de développer la prévention ».
Le Parisien observe que « la Haute Autorité de santé, qui évalue en ce moment le bien-fondé du remboursement, aura du pain sur la planche. Les Français sont les premiers utilisateurs au monde de cette thérapeutique née des mains d’un médecin allemand en 1796 et qui suscite depuis presque aussi longtemps des polémiques ! Le Royaume-Uni, l’Espagne ont stoppé le remboursement, sans heurt. Mais ici, 74% des Français ne veulent pas qu’on y touche ».
Le quotidien publie en outre un reportage dans « l’usine à granules de Boiron », à Messimy (Rhône), ainsi qu’un entretien avec Valérie Poinsot, directrice générale des Laboratoires Boiron, qui déclare notamment : « Je vois là des Académies en total décalage avec la réalité du soin et avec les praticiens qui exercent au quotidien. Nous avons d’un côté, un professionnel de santé sur deux qui considère comme bénéfique l’effet de l’homéopathie sur ses patients. Et de l’autre, 56 académiciens, qui ne sont pas au chevet du malade, mais qui se prononcent contre ».Valérie Poinsot ajoute : « Nous avons été chahutés par les 124 signataires de la tribune anti-homéopathie et cela a pu ébranler des patients et des praticiens. Mais nous recevons aussi beaucoup de courriers de soutien de leur part. Ils nous disent ne pas comprendre les attaques contre leur médicament. Car contrairement à ce que ses détracteurs insinuent, l’homéopathie a bel et bien le statut de médicament ! ».
Le Parisien interroge : « En quoi serait-il donc anormal qu’il soit évalué, comme tous les médicaments, par la HAS ? ».
La directrice répond : « Ce n’est pas l’évaluation qui nous gêne, mais la non-prise en compte de notre spécificité. La HAS évalue le service médical rendu d’un médicament par rapport à une indication et à une posologie. Or, l’homéopathie n’a pas une indication thérapeutique, mais plusieurs, en fonction de la maladie. […] Les critères doivent tenir compte de cela, sinon l’étude sera biaisée ».
Valérie Poinsot ajoute que « dérembourser est un non-sens sur le plan de la santé publique. Les études (NDLR : financées par le laboratoire) montrent que les patients sous homéopathie consomment moins d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires sans être moins bien soignés ! Les Français sont pour le remboursement… ».
Date de publication : 3 avril 2019  
 
 
Alors que sa prise en charge par la Sécu est en jeu, après que l’Académie de médecine s’est prononcée contre, 18 acteurs de l’homéopathie lancent ce mercredi une campagne pour mobiliser les patients.
Patients, levez-vous ! En substance, voilà le message de leur campagne. Alors que l’homéopathie est sur la sellette, 18 acteurs du secteur appellent les consommateurs de petites billes à se mobiliser pour maintenir leur remboursement. Nous le révélons, le coup d’envoi de cette opération qui ressemble à une dernière chance, est donné ce mercredi.
L’ordonnance du soldat granule ? Un site Internet (MonHomeoMonChoix.fr) avec une pétition en ligne, un numéro gratuit (32 321) pour recueillir des signatures par SMS, des affiches distribuées aux médecins, pharmaciens, sages-femmes… « Et si on respectait le choix des Français », propose l’un de leur slogan. Parmi les 18, les trois fabricants d’homéopathie, sa société savante, ses syndicats et autres organisations professionnelles.
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Mais voilà, la partie adverse, celle des « anti », n’a pas dit son dernier mot. « Nous ne lâcherons rien. Notre boussole est la défense de la véracité scientifique. Dans l’intérêt des malades, nous gardons le cap, encouragés par les récentes prises de position des Académies de médecine et de pharmacie », résume Céline Berthié, médecin généraliste, porte-parole du Collectif FakeMed très critique envers l’homéopathie, dont quatre membres ont été reçus par la Haute autorité de la santé (HAS), ce mardi.
«Nous ne sommes pas des charlatans»
Les sages viennent en effet de taper fort sur les granules en se positionnant contre leur remboursement « tant que la démonstration d’un service médical rendu suffisant n’aura pas été apportée ». « J’estime mes honorables confrères, mais je ne les suis pas du tout », ironise Philippe Besset, tout juste élu président de… la fédération des pharmaciens d’officine !
« Des médicaments homéopathiques nous en délivrons au quotidien et nous ne sommes pas des charlatans pour autant ! Aujourd’hui, c’est le seul produit avec une parfaite innocuité. Il n’y a pas d’effets secondaires avec l’homéopathie. Les patients sont pour. Aller contre l’opinion publique, sans raison légitime, serait dommage », défend-il tandis que le collectif érige, lui, les retards de prise en charge de maladies graves, comme le cancer et également les dérives.
« Non, ce n’est pas sans risque, insiste Jérémy Descoux, le président du Collectif. Il existe aussi un lien important entre sa pratique et la défiance face aux vaccins, notamment celui de la rougeole », plaide-t-il.
«Repenser notre rapport global au médicament»
Ce lundi, nous pointions celles de médecins assurant guérir l’autisme à coups de placebo. « Des dérives, il en existe aussi avec l’allopathie », rétorquent les homéopathes. La Haute Autorité de santé, qui évalue en ce moment le bien-fondé du remboursement, aura du pain sur la planche.
Les Français sont les premiers utilisateurs au monde de cette thérapeutique née des mains d’un médecin allemand en 1796 et qui suscite depuis presque aussi longtemps des polémiques ! Le Royaume-Uni, l’Espagne ont stoppé le remboursement, sans heurt. Mais ici, 74 % des Français ne veulent pas qu’on y touche.
Pour le collectif FakeMed, il ne s’agit pourtant pas d’une simple tempête dans un tube bleu. « Il faut être capable aujourd’hui de repenser notre rapport global au médicament, assure Jérémy Descoux, son président. Le véritable enjeu est de développer la prévention. » D’ici là, la HAS aura rendu son avis. Décision attendue en juin.
 
DÉREMBOURSER L’HOMÉOPATHIE ? NOUS NE SOMMES PAS D’ACCORD !
POURQUOI EST-IL INDISPENSABLE DE SE MOBILISER ?
Parce que des millions de Français se soignent avec l’homéopathie, et ce depuis des générations.
 
Aujourd’hui, nous sommes 3 Français sur 4 à avoir déjà pris de l’homéopathie1.
 
Parce que nous avons le droit de choisir de nous soigner par une thérapeutique sûre, prescrite et conseillée par des professionnels de santé.
 
Cette liberté de choix est affirmée par la Charte européenne des droits des patients2.
 
Parce qu’en cas de déremboursement, il y aurait un transfert vers des médicaments plus coûteux pour la collectivité.
 
Le prix moyen des médicaments homéopathiques remboursables est de 2,70€ alors que le prix moyen des autres médicaments remboursables est de 9,90€3.
 
Parce que le remboursement favorise un usage encadré des médicaments homéopathiques par des professionnels de santé.
 
1 médecin généraliste sur 44 et 78% des sages-femmes libérales5prescrivent régulièrement de l’homéopathie à leurs patients ; Plus de 21 000 officines y ont recours quotidiennement.
 
Parce que l’homéopathie en complément permet à certains patients de mieux supporter leurs traitements lourds.
 
Par exemple, 20% des patients atteints de cancer ont recours aux médicaments homéopathiques pour réduire les effets secondaires des traitements anti-cancéreux6.
 
Parce que l’homéopathie permet de limiter le recours à des traitements présentant des effets secondaires.
 
Les patients suivis par un médecin homéopathe prennent en moyenne 2 fois moins d’antibiotiques7 et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens8, et 3 fois moins de psychotropes9 pour un résultat clinique équivalent.
 
Si vous voulez faire entendre votre voix pour une décision juste de santé publique : mobilisez-vous pour le maintien du remboursement de l’homéopathie.
 
Mon Homéo, Mon Choix !
 
1 Etude « les Français et l’homéopathie » réalisée par IPSOS auprès de 2000 individus. Octobre 2018.
 
 
3 Rapport d’activité CEPS 2016
4 Grimaldi-Bensouda L, Begaud B, Lert F, et al. Benchmarking the burden of 100 diseases: results of a nationwide representative survey within general practices. BMJ Open 2011;1: e000215.
5 Etude IMAGO « Les sages-femmes libérales et l’homéopathie » réalisée en 2013 auprès de 212 sages-femmes libérales
6 Etude MAC-AERIO, réalisée de janvier à mars 2010 dans 18 centre de soins sur tout le territoire, auprès de 850 patients
7 Grimaldi -Bensouda L et al. PLoS One. 2014 Mar 19;9(3):e89990.
8 Rossignol M et al. Pharmacoepidemiol Drug Saf. 2012 Oct;21(10):1093-101.
9 Grimaldi-Bensouda L et al. BMC Complement Altern Med. 2016 May 4;16:125.
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