CANNABIS enfin une étude pour aider les patients : maladie de Parkinson, sclérose en plaques, épilepsie, dépression, anxiété, troubles de l’émotion
« Le cannabis médical testé contre la maladie de Parkinson » La Croix note à son tour que « pour la première fois en France, une étude va se pencher sur les éventuelles vertus de la consommation de cette substance, aujourd’hui illicite, sur les symptômes liés à la maladie de Parkinson ».
 
« Financées par le Centre d’excellence pour les maladies neurodégénératives et le vieillissement Dhune et l’association France Parkinson, ces recherches vont être menées au sein de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) par le service de neurologie et de pathologie du mouvement, le CNRS et l’Institut de neurosciences de l’hôpital de La Timone », précise le quotidien.Le Pr Olivier Blin, chef du service de pharmacologie clinique à la Timone, qui mène ce travail, indique que : « le but de cette étude est, d’abord, de protéger les patients qui spontanément commencent à consommer. Ils entendent parler de résultats sur la sclérose en plaques ou l’épilepsie et se disent : “Pourquoi pas moi ?” Le problème, c’est que l’on ne connaît pas l’origine, la composition et la toxicité de ce que l’on s’auto-administre dans ces cas-là ».
La Croix précise que : « ce programme de recherche vise à déterminer en quoi les molécules de cannabidiol (CBD) et de tétrahydrocannabinol (THC) contenues naturellement dans la plante peuvent venir soulager les patients ».
Le Pr Blin observe que « nous en sommes à élaborer les gammes de doses et le rapport optimal entre les deux composantes du cannabis, dont les effets sont différents. Il nous faudra déterminer s’il y a une balance bénéfice-risque favorable. Elle peut l’être chez certains patients, mais pas chez d’autres ».
Le quotidien ajoute que « l’usage du cannabis médical pourrait venir soulager les symptômes moteurs de la maladie : spasticité (raideur musculaire d’origine neurologique), tremblements… Mais aussi ses conséquences psychologiques, plus méconnues, telles que la dépression, l’anxiété, les troubles de l’émotion ou de l’interaction ».
Le journal explique que « dans les semaines qui viennent, THC et CBD seront administrés par voie intraveineuse à deux groupes de rats, porteurs de la maladie pour les uns, sains pour les autres. Les effets constatés sur leurs fonctions motrices et non motrices lors de cette étude expérimentale serviront de fondement à une étude clinique sur l’homme menée, elle, à partir de la fin de l’année après validation par l’ANSM ».
Le Pr Blin précise qu’« elle sera réalisée sur une cohorte de 20 patients volontaires, informés et déjà exposés au cannabis par le passé », La Croix notant que « les premiers résultats […] sont attendus avant l’été 2020 ».

 
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