Les pathologies des années 2020. On fait quoi aujourd'hui ?
« Les pathologies qui vont gagner du terrain d'ici à 2020 » Les personnes touchées par les principales pathologies vont continuer à croître : - plus vite que la population et - plus vite que le vieillissement. Une croissance particulièrement vive : +20%
Les Echos observe en effet : - AVC- diabète, - asthme, - troubles psychiatriques, - maladies inflammatoires c'est le top 5 des familles de maladies qui touchent le plus de Français, selon la cartographie des dépenses de santé de la CNAM, publiée mercredi ».
Le journal indique que « les pathologies soignées ont été déduites à partir des données de remboursement du régime général (57 millions d'assurés). L'Assurance-maladie donne aussi des projections d'évolution des principaux postes de dépenses par pathologie de 2015 à 2020. Elle exposera ses pistes d'économie début juillet. Car à n'en pas douter, il faudra encore chercher des gisements de productivité ».
Les Echos explique que « les personnes touchées par les principales pathologies vont continuer à croître plus vite que la population et plus vite que le vieillissement ».
« D'ici à 2020, il y aurait :- 604.000 maladies cardioneurovasculaires de plus (total : 4,5 millions), - 455.000 diabètes (4,1 millions) en plus, - 340.000 maladies respiratoires chroniques (3,9 millions) supplémentaires, - 246.000 maladies psychiatriques (2,4 millions) en plus et une croissance particulièrement vive +235.000, (soit +20%) du nombre de personnes atteintes de maladies inflammatoires comme celles :- de l'intestin, ou - de maladies rares, ou - du VIH, pour atteindre 1,4 million » note le quotidien.
Il précise que « ces effectifs ne s'additionnent pas, car plusieurs fléaux peuvent toucher la même personne. Cela sera même de plus en plus fréquent en raison du vieillissement de la population ».
Le journal relève qu’« en supprimant les doublons, l'Assurance-maladie estime que 580.000 personnes supplémentaires auront en 2020 au moins :- une maladie traitée au long cours, - une maternité ou une hospitalisation ponctuelle par rapport à 2015. Elles étaient à l'époque 26 millions dans ce cas (45% des assurés). La CNAM souligne toutefois le ralentissement de la croissance des effectifs de malades en 2015-2020 par rapport à 2012-2015 ».
Les Echos continue : « L'ascension des dépenses sera-t-elle aussi rapide que celle des effectifs ? Cela dépend des maladies. Les soins pour maladie coronaire chronique, telle l'angine de poitrine, coûtaient moins cher en 2015 qu'en 2013 malgré l'augmentation du nombre de patients. Cela s'explique par :- une baisse de prix des antiagrégants plaquettaires et - au recours accru à des infirmiers en ville, qui permet d'éviter des hospitalisations. C'est peut-être la preuve de l'efficacité du «virage ambulatoire», avance la CNAM. A l'inverse, les médicaments innovants peuvent faire déraper la facture à court terme ».
Le journal remarque que la CNAM « ne se risque pas à projeter l'évolution des dépenses. Mais la période 2012-2015, marquée par une hausse de 10,2 milliards, est éclairante. Les enquêteurs ont été surpris par l'ampleur des problèmes de santé mentale : - 19,3 milliards d'euros en 2015, soit une hausse de 1,3 milliard en 4 ans ».
« Les hospitalisations ponctuelles demeuraient le premier poste de coûts, - à 30,7 milliards, croissant de 2,4% par an, et les cancers sont la dépense qui croît le plus vite (+ 4%, 14,1 milliards) »,  ajoute le quotidien.
Le Figaro constate également que « le système de santé [est] sous tension face à l’explosion des maladies chroniques »,  relevant que « sous l’effet du vieillissement, - 580.000 Français de plus devraient être atteints par des pathologies importantes d’ici à 2020 ».
« Toutefois, bonne nouvelle, le nombre de patients devrait progresser à un rythme moindre dans les 5 prochaines années que par le passé pour la principale pathologie, celle des risques cardioneuro-vasculaires. Ainsi, l’augmentation devrait être :- de 2,7% par an de 2015 à 2020 (soit 13% en cumulé), - contre 3,3% entre 2013 et 2015 »,  remarque le journal.  Le Pr Luc Barret, médecin-conseil à la Cnam, a toutefois souligné que « ce n’est qu’un ralentissement de la hausse. Donc la tension persiste sur le système de soins ».
Le Figaro indique notamment que « le recours en médicaments devrait lui diminuer franchement, selon les projections de la Sécu : le nombre de personnes prenant des traitements du risque cardio-vasculaire devrait diminuer de 6% d’ici à 2020. Le même phénomène devrait se produire pour le nombre de Français prenant des psychotropes, qui devrait reculer de 8% d’ici à 3 ans ».
« En revanche, le nombre de diabétiques devrait grimper de 12%, ce qui représente plus de 450.000 patients supplémentaires, faisant passer les effectifs à plus de 4 millions en 2020. Une explosion qui s’explique à plus de 60% par le vieillissement de la population et justifie les actions conduites en termes de prévention et maîtrise médicalisée »,  continue le journal.
 
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