« LA FERTILITE ET LA PUBERTE EN DANGER »
La qualité du sperme français se dégrade.Les causes : le tabagisme, la pollution atmosphérique ou encore les perturbateurs endocriniens Les perturbateurs endocriniens : Le Parisien note en bref que« les experts sont formels : la qualité du sperme français se dégrade. Entre 1989 et 2005, sa concentration en spermatozoïdes a chuté de près d’un tiers, soit près de 2% par an, selon Santé publique France ».
« Un affaiblissement probablement dû, selon les scientifiques qui ont mené l’étude, à des causes environnementales. Le tabagisme, la pollution atmosphérique ou encore les perturbateurs endocriniens sont pointés du doigt par l’agence de santé publique », explique le journal.
 
 
 
Le quotidien ajoute que
 
« ces mêmes facteurs seraient également responsables des cas de puberté précoce.
 
Une pathologie dangereuse. L’apparition de signes de puberté chez des enfants de moins de 9 ans peut avoir des conséquences néfastes pour leur santé physique et mentale ».
 
 
 
Il indique que
 
 « pour se protéger de ces dérèglements hormonaux, rien de mieux que de limiter son exposition aux perturbateurs endocriniens. Les emballages plastique sont à proscrire et, pour nettoyer la maison, on privilégie le vinaigre blanc, le bicarbonate de sodium, le savon noir et la bonne vieille huile de coude ».
 
 
 
Le Figaro note également que
 
 « l’altération de santé reproductive masculine serait liée à des changements de modes de vie ou environnementaux, dont l'exposition croissante aux perturbateurs endocriniens, selon une étude de Santé Publique France ».
 
 
 
Le journal explique que selon l’agence,
 
« la dégradation de la qualité du sperme et les cas de puberté précoce ont probablement des causes environnementales, mais elles sont difficiles à démêler »,
 
 soulignant que
 
« la tendance est inquiétante. Entre 1989 et 2005, sa concentration en spermatozoïdes a chuté de près d’un tiers (-32,2%), soit près de 2% par an, d’après des mesures réalisées sur près de 27.000 hommes ».
 
 
 
Les auteurs précisent :
 
« Il est possible que cette baisse ait débuté dans les années 1970 si l’on prend en compte une étude précédente réalisée en région parisienne de 1973 à 1992 ».
 
 
 
Le Figaro ajoute que
 
« ce phénomène n’est pas propre à la France. Les auteurs citent une étude de 2017 qui évalue cette baisse à «1,4% par an» en moyenne «dans les pays occidentaux (Amérique du Nord, Europe, Australie et Nouvelle-Zélande)» ».
 
 
 
Les auteurs indiquent que
 
« diverses hypothèses causales peuvent être évoquées, notamment les expositions aux PE (perturbateurs endocriniens).
 
 D’autres causes sont possibles ou peuvent être intriquées avec les précédentes, comme
 
-        le tabagisme chez les femmes enceintes (...),
 
-        des facteurs nutritionnels ou métaboliques,
 
-        la pollution atmosphérique ou
 
-        des modifications de mode de vie (sédentarité, stress, chaleur, sommeil) ».
 
 
 
Le quotidien observe par ailleurs que
 
« les cas de cancers des testicules, qui se déclarent le plus souvent chez des patients âgés de 20 à 40 ans, progressent. De 1998 à 2014, l’incidence de la maladie a augmenté de 1,5% par an. Cette hausse «dans les populations d’origine nord européenne depuis plusieurs décennies est un fait connu et encore inexpliqué», soulignent les chercheurs ».
 
 
 
Le Figaro note enfin que
 
« les cas de puberté précoce commencent seulement à être recensés, par le nombre d’enfants traités. […] Elle touche 10 fois plus souvent les filles que les garçons.
 
Et les différences sont marquées entre les régions, avec deux endroits particulièrement concernés : l’ancienne région Midi-Pyrénées et le département du Rhône, avec des incidences plusieurs fois supérieures à la moyenne nationale ».
 
 
 
Santé publique France indique que
 
« la puberté précoce peut être liée à :
 
-        des facteurs génétiques spécifiques, et
 
-        des facteurs ethniques/populationnels
 
pourraient aussi jouer un rôle. […] Le rôle d’une exposition environnementale à des substances potentiellement perturbatrices endocriniennes et pouvant être d’origine anthropique (liée à l’intervention des humains, NDLR) est à prendre en considération, sans exclure
 
-        des facteurs environnementaux non encore identifiés ».
 
 
 
 
Date de publication : 4 juillet 2018
 
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